Les vidéos-performances domestiques :
Les vidéos-performances domestiques
vidéos, 1996-2000
Dans ces vidéos, je joue un personnage un peu neutre et absurde s’essayant à des actes perdus d’avance. Contrairement à la performance telle qu’elle s’est caractérisée dans les années 70, la souffrance mise en jeu dans mes vidéos n’est plus sanglante et charnelle mais indirecte, externe et réduite au quotidien (En ce moment sur France Info, 1996). Je constate les réverbérations, les pollutions et les pertes de sens jusqu’à l’absurde (Apocalypse Now, 1996). Dans ces vidéos, mes yeux questionnent l’objectif de la caméra (le spectateur), mais mon regard semble frappé d’amnésie. Quant à la parole, lorsqu’il y en a une, elle se retrouve la plupart du temps entravée, étouffée, stoppée dans, et par le processus même qui l’a mise en place (Quelques blagues Carambar, 1996).